[DELIRE N°40] Le dernier Noël de Nurezof

Coucou les amis (et les autres) !!! 😛 😀 🙂

 

 

Aujourd’hui, fidèle au thème de Noël, je vais vous raconter l’histoire du dernier Noël de Nurezof. 😛

Je tiens quand même à prévenir les jeunes lecteurs que cette histoire peut heurter leur sensibilité.

 

 

Il était une fois, dans un royaume très ancien, une vieille dame qui vivait dans une petite tour près de la maison du bourreau. Cette très vieille dame se nommait Nurezof, elle venait de Kogerf mais ses parents étaient en réalité slutaags. Comme tous les matins, Nurezof prenait un  panier en liège, une hache, pour se défendre des fées, et une jolie petite pâquerette qu’elle glissait dans sa poche pour payer le garagiste qui avait perdu la raison. La vieille femme sortait de sa petite tour, laissa la porte grande ouverte comme à son habitude, et parti traverser le Désert Filamenteux. C’était un immense désert qui séparait le village des personnes qui exerçaient un métier jugé étrange par la reine. Le Désert Filamenteux était composé en grande partie des organes desséchés des guerriers d’Ouerzer. Nurezof prenait un chemin bien précis, elle avait laissé une trace avec sa craie quand elle était jeune pour savoir où elle devait passer. Sur une de ses deux jambes, Nurezof n’avait pas de genou, mais à travers sa peau, un organe rougeâtre se devinait. La grand-mère ignorait de quoi il s’agissait, mais il était vital pour elle.

Ce jour là, elle avait décidé de se rendre au village pour récupérer sa voiture réparée par le garagiste et rendre visite à son petit fils. Il se nommait Iugfroë, c’était un enfant paralysé entièrement. Il ne vivait avec personne, ses parents avaient fui quand ils s’étaient rendu compte que leur enfant avait un pouvoir. Quelque chose d’extraordinaire. L’enfant pouvait faire souffrir les êtres vivants en tordant leurs organes. Il avait déjà tué sa petite sœur, trois jour après sa naissance. Parce qu’il était profondément méchant. Iugfroë détestait sa grand-mère, il la trouvait compulsive, lunatique et il ne comprenais pas son obsession pour les gnous du pays de Slutaa, qui était le pays d’origine de ses parents. Mais Nurezof considérait son petit-fils comme sa réussite, son unique chance d’échapper à sa malédiction. En effet, Iugfroë était un ingrédient essentiel à la fabrication du contre-sortilège d’Amétalis, une malédiction qui joue sur le comportement de ceux qui la possèdent. L’enfant, de part son étrange pouvoir, avait une quantité inimaginable de loshaug en lui. Cet élément était pratiquement introuvable à Kogerf ! C’est pourquoi elle prenait tant soin de son petit-fils.

Quand la vieille dame arriva enfin au village, elle alla directement chez le garagiste. Qui avait manifestement repeint le pneu avant droit de la voiture, dont il était chargé, avec du rose pale. Nurezof n’avait rien contre ça, elle aimait bien le rose pâle, cela lui rappelait tout pleins de souvenirs d’enfance. Comme le jour où sa meilleure amie est morte écrasée par un bus scolaire alors qu’elle portait sa jolie robe rose pâle. Ou le jour où son professeur avait avalé son compas rose pâle sous la pression de ses élèves. Elle se mit à sourire, c’était beau comme couleur. Freidizeu, le garagiste, accepta la jolie pâquerette de Nurezof. Il la remercie et fonça l’accrocher sur la porte de sa cave. Nurezof passa quelques temps à discuter de gnous avec cet homme. Lui aussi les adorait, il aimait beaucoup manger avec une photo de gnou en face de lui. Ça lui faisait de la compagnie. Mais dès fois, son ami disparaissait, il ne savait pas pourquoi. Pourtant, ça le faisait rire, très fort ! Il en conclus donc que c’était le béaba de la cuisine fuithans, ça prenait du temps. Nurezof n’avait pas tout bien compris, mais elle le trouvait bien simplet. Enfin, elle pensait cela, mais elle avait oublié de prendre sa voiture.

Elle se rendit maintenant chez son petit-fils, il vivait seul, de ses propres moyens, dans une très grande maison. La grand-mère cassa la poignée de la porte violemment à l’aide de sa hache, sans se soucier si Iugfroë se trouvait juste derrière. En fait, il était allongé par terre et regardait le plafond fixement. Nurezof lui demanda ce qu’il avait fait pendant sa journée. Parfois, elle oubliait qu’il était paralysé entièrement. Elle lui raconta une histoire drôle, puis une histoire horrible. Même si elle ne pouvait pas le savoir, Nurezof était persuadée qu’il a commencé à sourire au milieu de la deuxième histoire. Il lui faisait un peu peur quand même. Elle regarda une série à la TV avec lui, puis quand elle dû partir, son petit-fils lui dit : « Je connais tes intentions ! ». Elle se retourna rapidement, il lui lança un regard mauvais. Elle jeta son arme sur le sol et hurla la première phrase de l’hymne de son pays. Le garçon se tue. Nurezof dit :

 

« – Tu n’es donc pas paralysé ?

(il fait grincer ses dents)

– Si. Je le suis ! Mais je peux bouger mon visage…

– Je viendrais de voir demain mon petit. »

 

Elle quitta cette maison puis salua un passant qui la regardait d’un air apeuré. Elle courra jusqu’à chez elle. C’était la nuit, les fées rodaient.

Quand elle était dans sa chambre. Elle planifia les heures qu’elle consacrerai à son travail la semaine suivante. Elle était chargée de noter le nom des morts sur un carnet, le Ifueev. Son travail l’amusait beaucoup, par contre, elle haïssait son collègue : le bourreau. Elle espérai noter son nom dans le Ifueev le plus vite possible. Le problème est que cet homme lui a sauvé la vie, un jour où elle traînait un peu trop près du feu. Elle est donc son esclave jusqu’à sa mort. Cela fait 147 ans qu’elle travaille pour lui.

Voilà la raison pour laquelle est habite loin du village, car elle a un métier en rapport avec les morts, c’est un sujet tabou pour les villageois. Ils pensent que quand quelqu’un n’est plus dans son lit le matin, c’est parce qu’il s’est envolé vers un monde parfait. Alors qu’en réalité, c’est le bourreau qui les kidnappent pour leur trancher la gorge. Nurezof est tout à fait pour ce principe, elle s’est beaucoup amusée à regarder les familles pleurer pendant que leurs êtres chers meurent pour être notés.

Des innocents sont égorgés chaque soir pour être notés. Leurs noms sont accumulés sur le carnet jusqu »à ce qu’il soit rempli. Quand ce sera le cas, le carnet se transformera en arme de destruction majeure, et il tuera chaque être pur. Pour faire régner la terreur dans le monde, pour que les villages n’existent plus, pour que le feu se propage sur l’ensemble des prairies, pour que le bourreau, Ytreza, ait un pouvoir sur chacun des êtres impurs qui resteront. Le seul problème qui peut paraître suite à cela, d’après Nurezof, est le fait qu’elle va peut être disparaître elle aussi. Après tout, elle ignore si c’est un être pur ou non.

Elle se coucha sur son lit inconfortable. La vieille dame vit une fée à travers sa fenêtre, elle venait de dévorer un chamois. Peu à peu, elle s’endormit. Elle rêva de ses parents, ils étaient très laids. Son père lui répétait sans cesse d’ouvrir les yeux, d’arrêter d’être la servante de la destruction du monde. Sa mère se trouvait dans la pièce d’à côté, comme dans la réalité, elle était en pleine dépression. Elle tremblait de façon continue et insupportable en chuchotant les paroles d’une chanson de Céline Dion. Dans son rêve, sa petite fille était en vie, elle n’avait pas été tuée par son frère, elle était heureuse ! Ses parents étaient là eux aussi : joyeux, déstressés… Iugfroë n’était pas paralysé, mais il était enfermé dans une cage, il ne pouvait pas sortir. Ses yeux transmettaient son sentiment intérieur : la nervosité. Il soufflait plusieurs paroles répugnantes dans les oreilles de ses arrières grands parents. Mais ils restaient pacifiques, comme si de rien n’était. Soudain, le feu jaillit de la cage de Iugfroë. Puis, toute sa famille brûla dans d’atroces souffrances et elle se réveilla. C’était Noël, mais Nurezof l’ignorait.

Nurezof alla manger un morceau de cuisse de grenouille, c’est bien, elle pensait.

Elle a toujours adoré les cuisses de grenouilles. Ses parents en cuisinaient souvent quand elle était petite. Quelques fois, la vieille dame regrettait leur mort.

 

Elle savait qu’elle devait se rendre chez son petit-fils ce jour là… Mais elle n’avait vraiment pas envie. Elle se demandait si sa malédiction en valait la peine, si son cas était si terrible. Elle prit son panier de liège, sa hache, qu’elle avait récupérée après l’avoir jeté à côté de son petit-fils, et une quarantaine de pâquerettes, car elle s’était rendue compte qu’elle avait oublié sa voiture.

 

Normalement, sa malédiction devrait commencer à apparaître vers 180 ans. Elle est née avec cette malédiction. Elle est au service de Ytreza depuis qu’elle a 30 ans… Ce qui signifie qu’elle va bientôt avoir des troubles dans son comportement… Si elle n’en avait pas déjà. […]

 

 

Bon, je crois que j’ai finit mon histoire, enfin il n’y a pas vraiment de fin mais bon… Bonne nuit les enfaaaannnntts ! C’est horrible ce texte. A croire que je suis folle. Non ! Pas du tout.

J’aime bien délirer avec des histoires comme celle-ci, ça me fait rire.

Bref, à demain pour un nouvel article sur Noël ! 😛 🙂

 

 

 

 

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