[EVENEMENT N°18] Maëlle (chapitre 1 : Le voyage)

Coucou les amis (et les autres) !!!

 

Ah… Je dois vous avouer que je m’y mets au dernier moment pour écrire cet article (c’est pas bien)… 😐 Oui, mais ce n’est pas pour cela qu’il va être mauvais, non, non, non, bien au contraire !! J’ai prévu de vous écrire une histoire, qui sera composée d’une dizaine d’articles (chacun sera un chapitre de cette histoire) ! En fait, j’ai commencé à écrire cette histoire quand j’étais en quatrième il me semble, en début d’année… Ouais, c’était il y a bien longtemps, il y a deux ans et demi. (Quel effroi !) Bref, à l’époque (je fais genre), je pensais que j’allais boucler cette histoire dans l’année, mais en fait pas du tout… C’était hyper long à écrire, j’espère que je n’avais pas fait trop de fautes… Bref, le titre est le nom de cet article… 🙂 Et je mettrais à côté de ce titre le chapitre présent dans l’article !! Bref, ce sera une petite histoire à suivre de semaine en semaine !! Oui, du coup ce ne sera plus toutes les deux semaines mais toutes les semaines !! (youpi !) 😛 Bonne lecture les amis !


 

CHAPITRE 1 : LE VOYAGE

 

 

Je m’appelle Amanda. J’habite à Perpignan mais plus pour bien longtemps car mes parents ont décidé d’emménager à Paris, dans une banlieue.

Juste avant notre départ, je fais un signe de la main pour dire au revoir à ma région : Le Languedoc-Roussillon. J’habitais dans le sud-ouest de la France depuis que j’avais sept ans, aujourd’hui, j’en ai douze. Avant, je vivais avec ma famille à Boulogne-sur-mer, près de la maison de mes grands parents paternels. En fait, c’était pour maman qu’on avait déménagé la première fois, elle voulait s’éloigner de sa belle mère qu’elle ne pouvait plus supporter.

Aujourd’hui, on change à nouveau d’habitation pour ma grande sœur, Maëlle, qui vit dans un appartement de la capitale avec son amoureux.

Comme pendant tous les longs trajets que j’ai effectué durant ma vie, mes parents sont stressés, mon frère ne veut pas partir, et ma sœur appelle toutes les cinq minutes pour savoir si l’on est bien partis.

Ma mère, très inquiète, dit à mon père : « Roule doucement, il faut qu’on reste entier ! ».

Mon père râle, puis sort son GPS. Il récite : « A9, A75, A71, A10. J’ai huit cent cinquante-cinq kilomètres à parcourir, ce qui prendra huit heures et onze minutes. T’as vu Valérie ! J’ai bien fait d’acheter ça, hein ? Et encore, t’as pas tout vu ! Écoute. ».

Une voix de femme parle calmement et dit tout en articulant : « Prendre Pénétrante Nord en direction de D900. Dans 350 mètres, prendre la direction nord-ouest sur Avenue du Général Guillaut vers rue Ambroise Croizat. ».

« C’est pas trop mal. » en conclut ma mère.

Mon père continua à s’extasier et gloussait de satisfaction dès que la femme lui donnait une indication.

J’observe le paysage. Quand nous passons par le Boulevard des Pyrénées, mon cœur fait un bond. Mon collège est à ma gauche, c’est la dernière fois que je le verrais. Le collège Jean Macé. Lui et toutes mes amies d’ailleurs. Mes parents m’ont dit de les oublier, ils ne se sont jamais vraiment intéressés à notre avis, je veux dire, si on était d’accord ou pas pour aller vivre en Ile-de-France. En fait, moi, j’étais contre depuis le début, je ne veux pas me faire de nouvelles amies, si c’est pour leur dire au revoir trop rapidement…

Quelques instants plus tard, Georges demande quand est-ce que l’on arrivera. Papa répond. Je m’endors. Je rêve d’un toboggan géant dans lequel baignent des artichauts violets. Je suis sensée les ramasser et les ranger par quatre dans des corbeilles, du moins c’est ce que j’ai compris. Je n’ai pas envie de faire cela car c’est ridicule. Je décide alors de m’enfuir, de courir très très vite ! Je rejoins un chemin de papillons pour tenter d’échapper à cet enfer sans sens, quand je vois au loin le Petit Prince et son renard. Un démon vert tente de les attirer vers lui pour les engloutir dans les ténèbres du ciel. Bizarrement, en voyant cette scène, je sourie, je sourie tellement que j’ai l’impression que je n’y peux rien, que je ne me contrôle pas. Je déteste cette sensation. Je ne me sens pas très bien. J’ai la tête qui tourne, les images de ce démon vert défilent dans mon esprit, tout devient flou, je tombe. En me relevant, je prends conscience que je suis seule. Je veux courir à nouveau, je ne sais pas pourquoi mais il le faut ! Je n’y arrive pas. Je n’y arrive plus. Mes jambes restent immobiles. Un personnage grand, maigre et vêtu d’une longue cape rouge s’approche. Il s’approche encore. Il fait quelques pas et il se trouve face à moi. Il me parle mais je ne comprends pas ce qu’il me dit, pourtant, il ne s’arrête pas de converser seul. Je hurle pour qu’il cesse son monologue, cela fonctionne. Le personnage dessine un cube dans l’espace avec son doigt. Nous nous retrouvons soudainement dans une pièce qui devient de plus en plus petite. Ils sont plusieurs. J’entends une voix qui me dit de…

TUT ! Papa vient de mettre un gros coup de klaxon. Merci de m’avoir réveillée ! Oh la la, si je devais donner une signification à ce rêve, je dirais… le départ dans l’absurdité ou… aucune. C’est tout simplement délirant. Je fais souvent des rêves étranges, de ce style. Dans ma famille, tout le monde rêve de voler. Mais moi, non. Jamais. Quoique, une fois il mes arrivé, lors de mes songes, de conduire un avion de chasse, mais rien de plus.

Mon père venait d’arrêter de se plaindre des travaux sur l’autoroute A9 quand Marc pointe soudainement son doigt sur un panneau indiquant : « Parc National des Cévennes ».

 


 

Ah aaaah ! Fin du chapitre 1. J’espère que ce début vous a bien plu, et que vous êtes pressés de lire la suite la semaine prochaine, dimanche à 15h00 !! 😛 😀 🙂

 

Allez, à bientôt les amis (et les autres) !!! 😛 😛

4 thoughts on “[EVENEMENT N°18] Maëlle (chapitre 1 : Le voyage)

  1. anastasia says:

    Quel suspens !!
    J’ai hâte de lire la suite… Mais que va-t-il se passer dans le Parc National des Cévennes ?? Il va me falloir attendre plusieurs jours pour avoir la réponse… Dur, dur !!

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