[EVENEMENT N°19] Maëlle (chapitre 2 : Le Parc National des Cévennes)

Coucou les amis (et les autres) !!! 😛 😀 🙂

 

 

Aujourd’hui, je vous présente la suite de mon histoire Maëlle, j’espère que cela vous plaira bien et que vous mettrez vos impressions dans les commentaires… Pour que je sache ce que je peux améliorer dans ma façon de rédiger cette histoire. Bref, je vous souhaite une bonne lecture !! 🙂

 


 

Précédemment dans « Maëlle »

Mon père venait d’arrêter de se plaindre des travaux sur l’autoroute A9 quand Marc pointe soudainement son doigt sur un panneau indiquant : « Parc National des Cévennes ».

 

CHAPITRE 2 : Le Parc National des Cévennes

 

Marc dit : « On peut y aller, s’il te plaît. (Maman fronce les sourcils.) Papa !

– Si on y va, tu me promets de dormir après, négocie mon père. Val, on descend ?

– Ne dis pas « Val, on descend ? », tu as déjà répondu à la question. Oui, on descend. » réplique ma mère.

La conversation est terminée. On descend.

Marc est le premier à entrer dans le parc, il est joie lorsqu’il remercie papa. Ce qui énerve prodigieusement maman, qui soupire. Georges demande sans cesse à mon père quand est-ce qu’on arrive, jusqu’à ce qu’il réussisse à lui expliquer que dès que l’on est arrêté, le temps du trajet est en pause. Un grand silence se fait à mesure que l’on s’enfonce dans le parc.

Heureusement que j’ai pensé à prendre le petit catalogue des Cévennes car sinon mon frère aurait boudé maman, qui était sensée le prendre pour lui. Je le feuillette et vois mille et unes photographies de fleurs et de paysages magnifiques. Je le referme : toutes ces choses sont autour de moi. Un homme imposant coupe avec une petite paire de ciseaux une branchette d’un arbre. Il n’a pas de blouson avec le logo du site. Il n’a pas le droit. Mon grand père m’a déjà expliqué que ce qu’il vient de faire, c’est une greffe. Cela consiste à couper une petite branche d’un arbre et à la mettre sur un autre arbre, par des moyens que j’ignore totalement. Mais ce n’est pas finit, il la glisse dans sa sacoche d’où je vois dépasser du feuillage. Je pense que cet homme est un espion, qui vient sûrement d’un autre parc. Je pense qu’il est bien fier de son rôle, qu’il se sent important, mais bon, ce n’est pas bien glorieux que de voler des ébauches de plantation à un parc voisin, n’est-ce pas ?

Mon père brise le silence et dis à ma mère : « Alors Val, tu ne voudrais pas faire comme le monsieur et prendre deux ou trois pétunias pour les mettre dans notre nouveau jardin. »

Ah oui, j’avais oublié de vous dire que mon père fait des blagues un peu lourdes, mais cela n’est pas vraiment un problème. Le problème ? C’est qu’il les fait toujours au mauvais moment…

Maman ne répond pas. Le monsieur a entendu. Ce qui ne m’étonne m’étonne guère comme je sais que le paternel n’est pas du tout discret. Cependant, j’ai un peu peur en faisant l’addition entre mon père, soixante kilos et un an d’échecs, et l’éventuel espion, cent trente kilos et vingt ans de karaté. Récemment, j’avais vu un film sur un tueur en série qui s’était fait prendre au dépourvu par une famille de touristes. Le résultat ? Un carnage.

Le monsieur s’approche et dit à mon parent en chuchotant : « Tu as de la chance, tous les samedis le parc est blindé. Sinon je t’aurais démoli.

– Vous manquez de diplomatie monsieur. » dit mon père en tremblotant.

C’est nul ce qu’il a dit. Il essaie de lutter contre sa nature de peureux, mais en vain. Et en plus, je pense que ce n’est pas à ce genre d’hommes qu’il faut faire la morale. Quoique. Il faut bien lui montrer comment avoir une bonne conduite, pour ne pas qu’il reste un sauvageon toute sa vie, c’est chose bien ridicule en ces temps-ci, que de ne pas être bien élevé. Enfin, en attendant ce gaillard pourrait très bien suivre notre voiture et nous « démolir » après, plus loin, à l’abri des regards. Chez nous peut-être. Au fait, je me demande pourquoi il vient fouiller dans ce parc le jour où il y a le plus de monde, il est un peu idiot aussi. Ah ! Mais c’est sûrement pour se fondre dans la masse. Pas si bête que ça tout compte fait l’ami. Enfin, l' »ami »…

Ma maternelle donne une légère pression avec sa main droite sur le bras gauche de son mari. On s’en va.

Je regarde le paysage. J’ai faim. Il est midi moins cinq. C’est chouette, habituellement pendant les longs voyages, j’ai faim à onze heures. J’ai fait douze longs voyages dans ma vie, et les douze pour aller à Berck chez mes grands-parents paternels. Le nom de cette ville n’est pas très flatteur, et pourtant, elle est très jolie avec son phare, elle se situe au bord de la mer. Marc a toujours voulu qu’on fasse une halte un jour au « Parc Naturel régional des Caps et Marais d’Opale », mais mon père lui a expliqué qu’on ne pouvait pas en faire une car il se situe après Berck en partant de Perpignan. Mamie Dominique adore se moquer des habitant de Perpignan parce qu’elle n’aime pas le Sud. Malheureusement pour elle, elle n’arrive pas à imiter leur accent, mais elle ne l’a pas remarqué, au contraire, elle croit que tout le monde rit parce que c’est une bonne imitatrice.

Ma mère m’arrache à mes souvenirs pendant quelques instants en me tendant un magazine.

Je lui dis : « C’est notre nouvelle maison ?

– Oui. » elle me répond.

Je commence à tourner les pages. Sur la première image, je vois une femme très souriante, voire trop souriante. Elle est vêtue d’une tunique blanche, d’un pantalon noir moulant et de jolis petits escarpins roses fuchsia. Elle tient des documents dans ses bras et semble se demander quelle maison elle va bien pouvoir choisir. En vérité, je pense qu’elle en possède déjà une et que c’est son métier de poser dans des catalogues quelque soit leur thème. Quand je regarde les photographies des pages suivantes, je fus extrêmement surprise par la taille des maisons. Si petites. Je me demande si toute ma famille va rentrer dedans sans risquer de se marcher sur les pieds à chaque pas effectué. J’exagère. Leur similarité aussi me dépasse. D’un coup, je m’interroge sur l’air indécis de la femme, pourquoi se pose t-elle cette question ? Ce sont toutes les mêmes propriétés. De toutes les façons, ce n’est pas mon problème. Mais si, en fait si, c’est mon problème à moi aussi. Je dois moi aussi choisir ma maison. Enfin mes parents devront la choisir…

« Alors qu’en penses-tu ? me demande ma mère.

– (Je mens.) Elle est vraiment magnifique ! »

Ma mère soupire. Elle a compris. C’est ça le problème lorsque je mens, je rends toute parole excessive. Alors, je me tais et donne l’album à Georges, qui se précipite dessus pour lire attentivement chaque mot inscrit dedans.

 


 

Allez, j’espère que ce chapitre 2 vous aura plu !! La suite dans une semaine, comme d’habitude… le dimanche… blabla… à 15h00… blablabla.

 

Saluuuut !! 😛 😀 A la semaine prochaine ! 🙂

4 thoughts on “[EVENEMENT N°19] Maëlle (chapitre 2 : Le Parc National des Cévennes)

  1. anastasia says:

    Je viens juste de lire le chapitre 2 (désolée pour ce retard mais j’ai eu une semaine très chargée…). Si j’ai bien compris, vous avez déjà choisi votre nouvelle maison… j’ai hâte de savoir si elle est vraiment au goût de l’héroïne ou si elle va la détester !
    Et comme le chapitre 3 est déjà publié (compte tenu de mon retard…) je vais m’empresser de le lire, et de le commenter !!!

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