[DOSSIER N°26] Silla et les tombes fumantes

Le principe de mon histoire est très simple, chaque jour, un nouveau chapitre est publié (sauf si je n’ai pas trouvé le temps) ! Les personnages sont rajoutés au fur et à mesure de l’histoire. Dans les commentaires, précisez où vous en êtes dans l’histoire, s’il vous plaît. Bonne lecture !

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Personnages

Silla : personnage principal, étudiante en biologie, fille dont ses yeux noirs ont des reflets dorés

Jordeus : l’un des personnages secondaires

Ramon : l’un des personnages secondaires, ami proche de Jordeus

Edson : ami de Silla, garçon brun au yeux noirs

Alison : amie de Silla, jumelle d’Adelina, fille plutôt enrobée au cheveux semblables à de la paille

Adelina : amie de Silla, jummelle d’Alison, fille mince et peu futée

Ofelia : amie d’Adelina, originaire du nord de l’Espagne

Chapitre I

« – Jordeus, je pense savoir pourquoi c’est ta nièce qui …
– Ma nièce était malchanceuse, ne parlons plus de ça, tu veux.
– Tu ne peux pas l’oublier. Sais-tu ce que ses parents avaient misé sur elle ?
– N’en parlons plus, c’est du passé.
– D’accord, comme tu voudras. »

20 ans plus tôt

« – Tiens, c’est toi.
– Tu sais, on parle beaucoup de toi en ce moment…
– Qu’est-ce que j’ai bien pu faire pour avoir cet honneur ?
– Haha ! C’est souvent en rapport avec ton cheval… Tu sais, Tango.
– Je sais. C’est triste.
– (silence) Bon, tu viens ! Les filles t’attendent !
– J’arrive. »

Cette scène se déroule en 1938 à Madrid, en Espagne. Silla était une étudiante en biologie, elle vivait avec ses parents et son grand frère.

L’étudiante s’approchait de ses amies qui la dévisageaient. Alison, une fille plutôt enrobée, lui demanda de suite si ça allait bien. Adelina, la jumelle d’Alison, lui posa la même question avec une minute de décalage. Silla se sentait mal alaise malgré les efforts de ses camarades. Edson savait qu’elle n’allait pas bien, c’était son ami depuis leur entrée en sixième. Il lui proposa de faire une partie contre lui, qu’elle accepta de suite. Le badminton était l’un des sports favoris de cette madrilène car il se joue individuellement ou presque, du moins, elle n’y jouait jamais en équipe. Le caractère de la jeune femme était très tendu, il suffisait d’une prise de tête pour qu’elle souhaite la mort d’une personne, et il empirait encore plus lors des jeux. Où elle gagnait la plupart du temps d’ailleurs…

À la fin de la partie, Ofelia donna son avis sur la prestation de chacun, ce qui agaçait particulièrement Silla. Elle disait d’Edson que son service pourrait avoir un peu plus d’énergie et de son adversaire qu’elle attendait trop longtemps avant d’attraper le volant. Cependant, personne ne dit rien, on lui souri. Ce qu’elle semblait apprécier car elle souriait à son tour. Les sentiments de chacun étaient biens cachés dans ce petit groupe. Edson s’éloigna pour appeler son grand-père.

« – Allo ? Grand-père, vous m’entendez ?
– Bien sûr que je t’entends triple andouille ! Je ne suis pas encore sourd, tu sais.
– Oui, je sais.
– Alors, dis moi donc ce que tu voulais tant me dire !
– Ah, oui. C’est à propos de mon amie, vous savez, Silla. Cela fait quelques jours qu’elle ne va plus à l’université. Ses parents n’avaient plus les moyens de lui payer son cheval, personne ne pouvait le lui acheter. Elle l’a emmené à l’abattoir. » (…)

Chapitre II

 

Une semaine plus tôt…
Ce jour là, un mercredi soir, Silla était chez elle. Cette dernière faisait ses devoirs tout en mangeant un pain au chocolat en guise de dessert. L’exercice s’avérait être très difficile. Il traitait de l’économie de l’Espagne en 1920. Sujet mal comprit par la jeune femme qui était née quatre ans avant cette année là. Elle aimait le chocolat plus que n’importe quel plat prestigieux, même dans un vulgaire pain. Le père de l’étudiante était un employé d’une grande entreprise de chocolat. Il avait énormément de privilèges grâce à sa position comme celui d’avoir des places à des concerts dans d’autres pays gratuites ou des produits de l’entreprise à volonté, ou presque… Sa femme est femme au foyer, elle s’occupait de la maison et de ses enfants quand ils étaient petits. Mais elle était malade, paralysée, et ne pouvait donc pas bouger, par conséquent. Elio, le grand frère de Silla, devait veiller sur sa mère jours et nuits. La jeune femme, qui était désespérée par tout ces évènements, se résigna à ne plus parler, et, à rester seule. Quand elle eut enfin finit son exercice, elle alla regarder la télévision. Sans personne, car son père était au travail, et sa mère à l’hôpital (son fils l’accompagnait). Elle commença par s’informer sur l’actualité, puis, quand elle en eut assez des tics incessants des présentateurs, elle changea de chaîne. Les documentaires l’intéressaient beaucoup, elle en regarda trois à la suite : l’un parlait d’une chouette morte en attendant son compagnon, qui s’était fait capturé par un homme ; l’autre d’une famille de rongeurs qui avaient perdu leur maison ; et, le dernier d’un pigeon sans ailes. Elio, par contre, détestait ces émissions

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

24 thoughts on “[DOSSIER N°26] Silla et les tombes fumantes

  1. fafacookie says:

    CHAPITRE I :
    Il me semblerait, si je ne m’abuse de ta gentillesse, que tu n’a pas mis de chapitre de ton histoire aujourd’hui … Mais ça se comprend, tu avais sûrement autre chose a faire … (#Norman) :kiss:

  2. licorne says:

    CHAPITRE I :
    C’est un petit peu triste au moment où le cheval va a l’abattoir.
    Super ton chapitre, et en plus j’adore le titre!!!
    🙂 😎
    J’adore trop, non d’une triple andouille. 😆

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