[EVENEMENT N°25] Maëlle (chapitre 8 : La matinée du 24 août)

Hey ! Hey ! Hey ! (oui, oui, je varie)

 

 

Enfin le chapitre 8 de Maëlle ! J’espère à fond que vous allez aimez ! Sur ce, je vous laisse avec mon histoire pour vous épargner mes futiles paroles ! 😉

 


Précédemment dans « Maëlle »

On rentre chez nous. Maman et papa posent du scotch à la place de la vitre cassée. Ils ferment la porte de la véranda et posent un boudin pour éviter que l’air ne passe. Je suis pressée de retrouver Monica.

 

CHAPITRE 8 : La matinée du 24 août

 

Aujourd’hui, le 24 août, je me réveille à 6h30. Je ne suis pas très matinale, mais, comme on dit « le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt », alors je dois faire quelques efforts pour… Comment dire ? Pour créer une belle amitié avec Monica. Hop ! Hop ! Hop ! J’ouvre mon placard, tiroir du milieu, je prends ma robe rouge et ma petite veste en coton. Je saisis la serviette de bain qui est restée au dessus de la commode et aussi mon savon préféré qui a une odeur de cerisier. Je descends les escaliers, fais une pause pour mettre mes chaussures, avant de me vêtir de l’imperméable de ma mère, un bel imperméable jaune, avec un intérieur agrémenté de rayures bleues marines et blanches.

Je fonce vers les douches qui se trouvent juste en face de chez moi. J’entre dans l’une d’entre elles, et constate à que la propreté est bien présente : cela n’a strictement rien à voir avec les sanitaires des campings que j’ai fréquenté au paravent. Après avoir m’être lavée, je m’habille, puis, je fais le tour du bâtiment pour me poser face à un lavabo. Je me retourne quelques instants et vois l’homme que j’avais vu marcher en mangeant des chips il y a deux jours, il me salue. Je remarque que son jardin est le seul jardin que l’on peut voir depuis la place du quartier. C’est étrange. Je me remets dans la bonne position pour me coiffer : face au miroir. Mes cheveux tombent légèrement en dessous de mes épaules, ils sont très lisses, et d’une couleur se situant entre le noisette et le chocolat au lait. Je n’apprécie que très peu mes cheveux, je préfère tellement ceux de ma sœur ! Sa chevelure est en effet resplendissante ! Mais bon, je devrais arrêter de penser et mes concentrer sur mon objectif du jour ! Deux heures sont passées depuis mon réveil… La pensée est décidément un frein à l’avancée de l’ère des humains ! Allez, Amanda, prends une mèche à gauche et une autre à droite, puis, lie-les à l’aide d’un élastique derrière la tête ! Cette coiffure est très facile à réaliser, c’est pourquoi c’est toujours celle là que je fais. Tous les matins. Tous les jours. Je souris. C’est parfait.

Je tourne les talons, puis me dirige vers ma propriété, enfin, celle de mes parents. Par moments, je m’attribue leurs possessions et il est vrai que je ne me reprends que très rarement. C’est chose amusante. Bon, il est temps de petit déjeuner : deux tartines et trois verres de jus d’orange. C’est là mon équilibre, ma force. Oui. J’exagère. Force et équilibre sont liés, il faut dire, mais, je ne pense pas réellement qu’ils influencent ma journée. Du moins… cela n’a rien à voir avec le repas du matin. Vous savez, j’aime dire des choses qui ne sont qu’à moitié vraies, ou plutôt… complètement fausses. Quoique Christophe m’a apprit un jour que les choses ne sont jamais complètement fausses, qu’il y a toujours une petite part de vérité. En fait, la réflexion n’est clairement pas l’objet du moment… Je dois… Je dois me préparer pour voir Monica !

Hop ! Telle une flèche je cours vers les lavabos ! Me brosser les dents ? C’est fait ! Ma montre indique dix heures précises ! J’ai juste le temps pour… Pour aller chercher mon carnet doré dans ma chambre, pour continuer de noter les petites manies et les caractères des habitants du quartier. Ni une ni deux, je rentre. La grande dame me voit faire l’aller-retour entre mon habitation et ce banc, ce petit banc vert, comme les bancs parisiens que j’aime tant ; elle monte dans son élégante voiture. Puis, elle sort du quartier en direction de Paris, comme à son habitude et évidemment, elle oublie de mettre son clignotant avant de tourner. Ah ! De nouveau une personne des siècles passés dont les procédures sont imperceptiblement réfléchies.

Ma tête se tourne machinalement vers la gauche, j’aperçois un vieil homme qui s’approche, qui s’approche, qui s’approche… Et qui s’arrête soudainement. Devant moi. C’est étrange : je l’ai observé, je l’ai vu s’approcher, mais le fait qu’il soit face à moi me surprend. Vous savez, il y a deux jours je l’avais vu avec une petite fille. Je les avait observé, de façon semblable à maintenant, et sans réagir, sans dire un mot, comme je l’avais fait… J’avais l’impression d’être spectatrice d’un film, très réel, certes, mais d’un film, d’un beau film, alliant solitude et papillons noirs. Un film dont j’attends chaque jour la suite, dont le…

« Mademoiselle, je ne vous avait jamais vu au paravent dans ce quartier. Vous êtes nouvelle ?

– En effet, j’ai emménagé avec ma famille il y a quelques jours.

– Heureux de vous rencontrer, je m’appelle Monsieur HAUGUND.

– Enchantée. (je lui sers la main) Vous vivez avec votre petite fille, non ?

– Non, pas à ma connaissance. Vous appréciez nos sanitaires ?

– Oui, ils sont remarquablement bien entretenus !

– Ah ! Vous savez, tout le monde fait de son mieux pour que ce quartier éco-responsable soit agréable à vivre !

– J’en suis consciente, effectivement.

– Bon, je dois vous laisser, j’ai des tonnes de choses à préparer avant la fin de ces vacances. Au revoir !

– A bientôt monsieur ! »

Le vieil homme rejoint une petite fille, qui ne sourit pas, et qui a l’air de ne pas le reconnaître, de ne pas être attachée à lui. Ils se tiennent la main, puis rentrent dans la maison de Monsieur HAUGUND.

Étrange personnage. Mystificateur. Trop amène pour être vrai.

Je regarde le ciel et m’assoupis un instant. A mon éveil, une silhouette vient à moi. Monica.


 

Bon, j’espère que vous avez aimé cette suite ! En tout cas, ça m’a vraiment bien occupé ! Mais… Si vous saviez à quel point j’aime écrire cette histoire ! C’est très plaisant je dois dire, que d’inventer le prochain chapitre chaque semaine ! 😛

D’ailleurs, je suis vraiment désolée d’avoir oublié de passer le fuseau horaire du blog à UTC + 2 ! Du coup mes articles avaient une heure de retard ! Je ne l’ai remarqué qu’il n’y a quelques jours en allant sur les Tendances de mon dernier article sur l’application WordPress… 🙄 🙄

Allez, bonne fin de journée et à bientôt sur mon blog ! N’oubliez pas qu’il y a maintenant deux articles par semaine : un le dimanche à 15h et un autre le mercredi à 15h également !! 😉

P-S : Je dédie cet article à toi, dont c’est l’anniversaire aujourd’hui !! 😀 😛

Bisous

4 thoughts on “[EVENEMENT N°25] Maëlle (chapitre 8 : La matinée du 24 août)

  1. anastasia says:

    Et Monica, où est-elle passée ? J’espérais que nous allions mieux la connaître dès ce chapitre… eh bien non ! mais il y a ce Monsieur Haugund, bizarre, bizarre, et la petite fille ??? Je note, au passage, quelques petites remarques sur les personnes « des siècles passés » hihihi ! Et le film « solitude et papillons noirs »… c’est presque effrayant !!!
    Attendons la suite avec courage !!!

    • Maïa says:

      Haha ! Je suis contente que tu aies remarqué ces petits effets, j’ai adoré les faire héhé ! Merci beaucoup pour ton commentaire encore une fois très constructif!!

  2. Mia says:

    j’adore ce personnage qui est complètement folle, absolument observatrice.
    C’est super, le côté de faire rendre ça petite vie si palpitante…

    biz continue

    • Maïa says:

      Moi aussi j’apprécie le personnage d’Amanda ! Ah, je ne sais pas si on peut parler de folie… Mais, c’est vrai qu’elle a une bonne observation !
      Merci pour ton commentaire, je suis très contente que tu suives cette histoire chaque dimanche !!

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