[DOSSIER N°284] Acheteur et revendeur #1

Saluuuuuuuuuuuuut ! 😉

Et non, et non, je ne vous ai pas oubliés, pas de soucis ! Il est actuellement 46 minutes du matin, et je viens d’écrire un texte, non sans galérer je ne vous le cache pas.

Mais comme on dit, c’est sous la pression *cherche un mot qui rime* qu’on donne le meilleur de nous mêmes, non ?

Je remarque que finalement, je préfère écrire un texte sans trop savoir où je vais plutôt que de m’embêter à suivre un plan bien défini. Je trouve que c’est une façon d’être plus authentique dans notre façon d’écrire et c’est aussi bien pour s’entraîner à réfléchir vite et bien. (d’ailleurs, expliquez-moi pourquoi l’expression « vite fait, bien fait » a une si mauvaise connotation alors qu’en fait c’est plutôt cool je trouve)

Bref, je me perds encore une fois. (et il est maintenant bientôt une heure du matin purée, perso j’applique la théorie des deux heures du matin, je me dis que ça va encore jusque là, mais après, c’est irrattrapable, je veux dire qu’au fond quand on se couche à 3h30 on se doute bien qu’on va faire de la merde le lendemain)

Bon, je sors de ma parenthèse parce que je veux juste vite-fait (j’ai même pas fait exprès c’est dingue) vous parler d’un truc. Je me demande pourquoi est-ce que dès qu’on est en vacances, instinctivement on se couche super tard, et du coup on se réveille super tard. En fait, entre aujourd’hui et demain, c’est rien de plus qu’une boucle, alors pourquoi vouloir se décaler puisqu’au final notre temps d’éveil sera le même. Qu’est-ce qu’il y a de plus excitant à se coucher et à se lever plus tard ? C’est très perturbant. Je ne sais pas si vous voyez où je veux en venir mais si vous trouvez ce genre de réflexion intéressante – 0 % de chance -, je me ferai un plaisir d’écrire un article sur tous ces bugs psychologiques ! (oui je mets un point d’exclamation car cette idée me rend dingo)

Bon, sans transition cette fois, voici une histoire qui change de l’ordinaire (sans faire de la mauvaise pub).


Acheteur et revendeur #1

Quand j’étais petite, mon père m’avait raconté une histoire.

« Il y avait deux hommes, deux frères, c’étaient deux gros gaillards, tu vois. Pourtant un jour l’un d’entre eux est tombé malade, je ne sais plus trop ce qu’il avait, mais, ce qui est sûr, c’est que c’était grave.

Sa saloperie d’assurance s’était dédouanée de toute prise en charge de son traitement médical. Je vais faire court, il y avait deux options pour lui : soit il trouve l’argent, soit il meurt.

Tu penses bien qu’il n’allait pas se laisser mourir, c’était laisser gagner l’assurance. Alors, il a décidé de trouver l’argent, mais en étant sous morfine 24 heures sur 24, c’était impossible.

Heureusement, il avait son frère qui pouvait l’aider. L’un et l’autre n’étaient pas très malins, ce n’était donc pas gagné pour financer l’opération dans les plus brefs délais.

En attendant, le gros nigaud était assis à côté de son frère à l’hôpital. Il avait réussi à capter le Wi-Fi du bâtiment pour regarder son match de foot en direct sur YouTube. Il n’aimait vraiment pas la radio. Lui, il lui fallait les images pour comprendre. C’était l’OL contre le PSG. A la dernière minute des prolongations, le match a basculé en faveur du PSG. Alors il a commencé à crier, à insulter les parisiens de tous les noms, à gesticuler… Bref, de quoi déranger tout l’hôpital.

On dit souvent que les frères d’une famille sont comme les chiens d’une même portée, toujours à se battre. Ça n’a pas fait défaut au cliché puisque celui qui était allongé a quand même pu trouver la force pour se relever, tendre le bras, et étrangler son frère. Il lui a dit : « Tais-toi. Moi je veux mourir en silence. ». Après quoi, il s’est couché de nouveau, et a fermé les yeux presque aussi sec.

Mais celui qui tenait encore debout n’avait pas dit son dernier mot. Lui, ne voulait pas que son frère meure en silence. Non. Il voulait que son frère meurt dans la folie de l’action, sous un feux d’artifice monumental.

Comme il était seul, il a eu très peur.

Ce qu’il redoutait par dessus tout était que cette situation soit éternelle. Alors, il a réfléchi durement, il a réfléchi pour deux. Mais inévitablement, il pensait au match que les lyonnais venaient de perdre. Il avait une telle rage contre les parisiens qu’il en avait presque oublié qu’avant qu’il s’intéresse au foot, il aimait Paris.

Il s’est rappelé d’un voyage qu’il avait fait avec une bande de potes pendant sa jeunesse. Un voyage à Paris. Il s’est souvenu qu’il était passé devant le musée du Louvre. Il y a avait beaucoup de monde et comme il faisait très chaud, il avait très soif. Il avait vu des personnes qui vendaient des bouteilles d’eau, mais il avait prévu une gourde dans son sac.

A côté de son frère qui respirait à peine, il s’est souvenu de ce détail qui allait le sauver de cette situation. Les bouteilles étaient dans des packs de six, comme on en trouve dans les Supermarchés, mais eux les vendaient à l’unité.

Ma chérie, cet homme a trouvé une façon de gagner l’argent puis il l’a gagné. Il a voulu financer l’opération de son frère, mais les médecins lui ont dit qu’il était trop tard, que l’opération n’allait rien changer. Alors, comme un chien, il a hurlé à la mort, il a perdu le contrôle et il a voulu fuir cette mort qu’il n’acceptait pas.

A son retour chez lui, son fils a vu un tableau effroyable : la tête de son père était encastrée dans le portail de son jardin ; ses jambes étaient compressées dans l’avant de sa voiture et on pouvait voir distinctement des milliers de morceaux de verre du parebrise taillader sa colonne vertébrale tordue en quatre. »


J’espère que vous avez apprécié cette jolie petite histoire, mais ce n’est pas fini !

Et oui, je peux déjà vous dire que cet article aura une suite ! J’avoue que je n’avais pas du tout prévu ça, mais figurez-vous que je me suis laissée emportée par mon imagination, et ce n’est que le début. (en toute modestie bien sûr)

En tout cas, si vous aimez lire mes petites histoires, voici une liste des textes ou des petites histoires que j’ai pu écrire sur mon blog héhé :

La Conjecture des objets incollables

Histoire courte N°1 (ma préférée !)

Histoire courte N°2 (purée, je redécouvre cette histoire c’est fou)

– Maëlle (chapitre 1, chapitre 2, chapitre 3, chapitre 4, chapitre 5, chapitre 6, chapitre 7, chapitre 8) (purée, j’avais oublié que j’avais écrit autant de chapitres, c’est bête de s’être arrêtée en si bon chemin)

Le poulailler

(j’ai sûrement oublié des histoires, mais bon, si vous cherchez, vous trouverez, j’ai actuellement plus de 450 articles en ligne, si vous vous ennuyez, vous avez de quoi lire)

Mais ce qui est sûr, c’est que je n’aime pas uniquement vous partager mes textes, j’aime aussi lire les votre ! Alors comme j’estime que je n’ai pas assez forcé, je vous demande de m’envoyer vos textes à l’adresse du blog (contact@maïa.fr) ! Je commence à avoir un bon dossier pour faire un article héhé !

Au fait, j’en profite pour vous dire que je vais faire un volume 2 de l’article sur mes créations artistiques ! 😉

En attendant, je vous souhaite plein de bonnes choses ! (avec le moins de travail possible) Amusez-vous !

Bonne journée et à bientôt !

Bisous

One thought on “[DOSSIER N°284] Acheteur et revendeur #1

  1. Maïa says:

    Hey ! Je viens de rajouter une petite illustration à cet article qui manquait de couleurs ! Je vais m’amuser à faire une illustration de temps en temps pour mes articles dorénavant… Vous en pensez quoi ?

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